C’est le Jour de la Terre. Mettons-nous à l’œuvre!

22 avril 2022

Le 22 avril 2021, c’est le Jour de la Terre à l’échelle de la planète. Prenons un instant pour y réfléchir. Les nouvelles environnementales ne sont pas particulièrement réjouissantes. Elles nous accablent parfois et nous rendent tous un peu anxiogènes, surtout en ces temps de pandémie.

Les bonnes nouvelles se font plus rares à tous points de vue mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. Nous pouvons tous contribuer à changer l’état des choses, un petit geste à la fois. Nous pouvons nous faire entendre davantage afin que la classe politicienne s’en préoccupe davantage. Nous pouvons modifier nos habitudes pour consommer de façon plus intelligente.

Depuis sa création en 1988, Le Support a contribué à sa modeste façon à détourner des sites d’enfouissement des millions de livres de matériel textile et d’objets usagés pour leur donner une seconde vie. Collectivement, il nous faut continuer de donner plutôt que de jeter. D’autant plus que ce que nous jetons est très souvent en très bon état et pourrait servir de nouveau.

Les sites d’enfouissement sont de plus en plus saturés. Le principal site de la région de Montréal, situé à Terrebonne (Lachenaie), est presque à capacité mais on examine encore la possibilité d’acquérir d’autres terrains pour pouvoir prolonger sa durée de vie. C’est un cercle vicieux qui ne semble pas avoir de fin.

Pire encore, les municipalités ne se sont toujours pas engagées, dans leur gestion des matières résiduelles, à faire davantage pour revaloriser les matières textiles. Elles ont mis en place des règlements municipaux qui limitent ou interdisent les réseaux de boîtes de dons. Résultat, avec moins d’endroits où donner les vêtements et articles usagés, nous jetons ces articles et contribuons ainsi à la saturation des sites d’enfouissement.

Si la classe politicienne n’agit pas pour l’instant, nous pouvons, de notre côté, éviter d’aggraver la situation en consommant mieux et moins et en donnant plutôt que de jeter à tour de bras.

Il y a un prix à payer pour cette boulimie de consommation. L’industrie de la mode est une des plus polluantes au monde. Pire encore, la majorité des vêtements achetés se retrouvent dans les poubelles. Et si on peut ajouter l’injure à l’insulte, il nous faut souligner le fait que dans la majorité des cas, ces vêtements sont encore en très bon état et pourraient connaître d’autres vies utiles.

En ce Jour de la Terre, arrêtons-nous un instant pour réfléchir sur nos habitudes de consommation et prenons la résolution de consommer mieux et de moins jeter. Notre vieille terre mérite certainement que nous fassions un réel effort.